Embarquement, gérer la crise.

Sujet ô combien classique! Nous avons évoqué dans le précédent numéro la mise en place des éléments favorables. Si on peut les réunir, l’embarquement sera une formalité.

Hélas, on se trouve plutôt parfois dans un contexte de gestion de crise de l’embarquement lorsqu’un cheval n’a pas bénéficié de l’apprentissage adéquat.

Nous allons examiner deux situations, celle où vous devez opérer en solo et celle où vous bénéficiez de l’aide d’une tierce personne.

Attention à l’effet « foule en délire »…!

Parmi les témoins des difficultés d’embarquement d’un cheval, on trouve souvent des tas de gens qui proposent gentiment leur aide. Parfois en préconisant des méthodes plus stupides les unes que les autres (longes croisées, porter le cheval, sortir un balai, etc…). Tout cela part d’une bonne intention mais est contre productif. Outre la pertinence très relative des méthodes suggérées, la coordination d’une multitude d’intervenants est quasi impossible, avec de grossières erreurs de timing* à la clé. En plus, pour le cheval, voir tout un groupe de bipèdes s’agitant autour de lui fait plutôt attaque de prédateurs et le met d’autant plus en défense.

Moralité, une personne éclairée à la manœuvre, avec éventuellement une autre pour l’assister, point barre!

Embarquement avec un assistant

Dans cette hypothèse, les rôles seront bien définis.
L’opérateur principal, qui devra avoir acquis la confiance du cheval au préalable, aura le rôle d’ouvreur. En clair, il précèdera le cheval dans le van ou le camion, en l’invitant à le suivre.

Pour cela, il exercera une tension légère sur la longe et la relâchera dès que le cheval effectuera ne serait-ce qu’un pas dans la bonne direction. C’est un apprentissage utilisant le renforcement négatif. En complément, on pourra récompenser immédiatement (renforcement positif) avec une caresse ou une friandise.

POUR LIRE LA SUITE: 
N°2 Voyage à Cheval (Papier)
N°2 Voyage à Cheval (Numérique)

OU ABONNEZ VOUS:
Format Numérique
Format Papier