L’Appaloosa

Partons a la rencontre d’un cheval mythique, fruit d’une très longue histoire, parfois sanglante, et surtout d’un héritage. Celui des indiens Nez Percés

Tous les amateurs de westerns hollywoodiens ont à l’esprit ce cheval à la robe tachetée. Mais nous verrons que l’Appaloosa ne se résume pas à ça, tant sont nombreuses ses qualités.

Une genèse à la fois complexe et ancienne

On a coutume de fixer l’historique de la race à l’introduction des chevaux sur le continent américain par les conquistadors espagnols. C’est vrai mais si certains d’entre eux possédaient des chevaux à la robe tachetée si particulière, c’est bien parce qu’ils existaient depuis des siècles. Ils figurent notamment dans de très anciennes peintures chinoises.

Quoi qu’il en soit, c’est au début des années 1700 que ces chevaux font irruption chez les indiens Nez Percés. Ce peuple était établi au nord-ouest des Etats Unis, dans un vaste territoire situé dans les actuels états de l’Oregon, de l’Idaho et de Washington. Là coule la Palouse river qui a donné son nom à la race.

Conquis par ces chevaux, les Nez Perçés entreprennent d’en faire l’élevage et sélectionnent des chevaux rapides, puissants, endurants, de préférence de robe tachetée et avec peu de crins. Ces deux dernières caractéristiques figurent parmi les éléments clés du standard, les autres étant les sabots striés, les marques dépigmentées sur la face et la zone génitale et la sclérotique apparente (l’oeil « cerclé de blanc »).

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