La traversée d’une étendue d’eau fait partie des situations banales en extérieur. Lorsque notre partenaire équin l’appréhende, cela peut compliquer une sortie voire, dans les cas extrêmes, rallonger de façon significative une étape.
Pour sortir de cette ornière, nous allons voir les multiples solutions envisageables. Mais auparavant, essayons de comprendre ce qui se joue et les facteurs de difficulté.
Pourquoi a-t-il peur ?
Le cheval a toujours à l’esprit d’assurer sa sécurité. Or une rivière ou même une petite mare peut receler de nombreux pièges : prédateur embusqué, terrain mouvant rendant la fuite difficile, etc…
Cette réticence instinctive est donc fondamentalement normale et légitime si on se met à la place du cheval.
Par ailleurs, certains éléments concrets peuvent rendre la situation scabreuse. Ils sont d’ailleurs pris en compte en TREC pour aménager les traversées de gué en fonction du niveau de l’épreuve.
Ces facteurs de difficulté sont :
– l’abord : une berge bien pentue – a fortiori glissante – sera logiquement plus compliquée qu’un accès en pente douce,
– l’absence de visibilité : une eau trouble ne permettant pas de voir le fond sera également plus anxiogène qu’une eau claire,
– la force du courant
– la profondeur.

Apprentissage et résolution des crises
Nous allons commencer par la démarche préventive en quelque sorte, c’est à dire l’apprentissage que vous pouvez mettre en place tranquillement dans le cadre de l’éducation de votre cheval. En quelque sorte, une mise en pratique sans enjeu immédiat.
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