Si vous avez démarré l’équitation en club, vous l’avez sans doute rencontré. Le chouchou de tous les cavaliers, surtout débutants. Un cheval pas forcément spectaculaire mais avec un cœur énorme. Solide, fiable, zen, tolérant vis à vis des inévitables errements équestres.
Ce maître d’école, si précieux, c’était souvent un trotteur. Le même qui, quelques années plus tôt, était entrainé très (trop !) précocement pour performer un jour sur un hippodrome. Des rôles différents, il peut en remplir bien d’autres, que nous détaillerons. Alors aujourd’hui, puissions-nous mettre un peu à l’honneur un cheval qui le mérite bien.
La génèse
Nous avons affaire à une race qui fait partie de notre patrimoine (cocorico !). Le berceau en est la Normandie et plus précisément la Basse Normandie où est concentré son élevage.
Il faut d’ailleurs noter qu’à la différence des galopeurs, les trotteurs sont souvent élevés à petite échelle par des propriétaires qui ne possèdent qu’un ou deux sujets, qu’ils entrainent parfois eux-mêmes. Le côté « grosse industrie » est beaucoup moins flagrant que dans certaines structures d’élevage ou d’entrainement des Pur-sang. C’est vraiment deux salles, deux ambiances !
Les origines du trotteur sont relativement récentes puisqu’elles remontent au début du XIXème siècle, avec l’apparition et l’essor des courses de vitesse au trot.
[…]
POUR LIRE LA SUITE DE L’ARTICLE, SOIT:
Formule 1 an: 25 euros - Cliquez ici Connectez vous pour lire la suiteAbonnez vous à la formule "numérique",
pour accéder à l'ensemble des articles
Déjà abonné ?
OU
AU NUMÉRO:
N°9 Voyages à Cheval (Papier)
N°9 Voyages à Cheval (Numérique)
LES ABONNEMENTS:
Format Numérique
Format Papier