Les allures

En extérieur, que ce soit à l’occasion d’une balade en détente ou plus sportive, ou encore dans le cadre d’une discipline sportive (P. O. R. lors d’un TREC ou épreuve d’endurance, par exemple), le choix de l’allure est primordial.

Une bonne occasion de passer en revue les 3 allures de base que possède tout cheval, à savoir le pas, le trot et le galop.

Le pas

C’est l’allure de référence, que le cheval adopte la majeure partie du temps. Il peut évoluer ainsi dans toutes les circonstances, y compris sur terrain difficile, avec un maximum d’économie d’énergie et de sûreté tout en préservant au mieux son système locomoteur. En effet, le pas ne génère que très peu d’impacts dans la mesure où il ne comporte aucun temps de suspension (durant lequel aucun pied ne touche le sol).

 C’est l’allure reine pour échauffer en douceur son cheval en début de séance et le faire sécher à la fin.

Elle lui permet également d’acquérir une condition athlétique optimale. D’ailleurs, on l’adopte pour la préparation des chevaux d’endurance. La seule contrainte est alors la durée importante de la sortie (3 à 4 h).

Dans l’optique d’un échauffement en début de travail, cette phase de pas doit être d’au moins 20 minutes avant de passer aux allures supérieures.

Pour que l’exercice génère un vrai bénéfice, il faut respecter deux précautions : libérer au maximum le balancier d’encolure (travail rênes longues de rigueur) et demander un pas actif, impliquant un fort engagement des postérieurs (et donc un vrai travail de la sangle abdominale et du dos).

Evidemment, l’exercice peut être rendu encore plus sportif si on joue sur le relief. Les inconvénients de cette allure sont très limités. Le premier est évidemment la vitesse de progression réduite (5 à 7 km/h selon les individus) et une possible lassitude chez le cheval, voire le cavalier, si c’est l’allure exclusive pendant la sortie.

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