Les fossés

Les passages de fossés font partie des exercices fréquents en extérieur et sont autant d’occasion d’évaluer la qualité de l’éducation d’un cheval et de sa relation avec le cavalier. Comment (re) mettre en place les bonnes réponses sur le sujet ?

Avec une différence notable par rapport aux franchissements qu’on trouve en compétition, par exemple sur le cross : il peut être nécessaire d’apprendre à votre cheval plusieurs réponses et pas uniquement celle du saut. En effet, les aléas de l’extérieur nécessitent de pousser plus loin l’éducation de notre partenaire équin.
Bien évidemment, certains fossés sont plus difficiles à passer que d’autres. Comment évaluer cette difficulté et quels codes doivent être en place?

Les facteurs techniques

On va retrouver en réalité beaucoup de critères du passage de gué (voir l’article de votre serviteur dans le numéro 3 de ce magazine) :

Le coté plus ou moins abrupt des bords va jouer. Une pente douce sera beaucoup moins impressionnante (pour le cheval comme pour le cavalier…).

La profondeur jouera également. Plus c’est profond, plus ça fait peur.

La qualité du sol (glissant, pierreux, etc…) sera également un élément à prendre en compte, y compris pour le mode de franchissement (nous y reviendrons).

La largeur importante du fossé ne sera en revanche pas forcément un handicap. En effet, si on raisonne uniquement franchissement sauté, ce facteur pourra évidemment être pénalisant mais si on prend l’hypothèse du plan B que nous détaillerons, elle pourra au contraire vous faciliter la tâche.

Les pré-requis 

La confiance envers le référent humain est incontournable, comme dans toute situation potentiellement impressionnante. Pour l’établir ou la mettre en place, les exercices de base de l’équitation éthologique seront précieux.

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