Osez le numérique… mais pas que !

Dans le dernier numéro, nous avons abordé la lecture des courbes de niveau, les différentes formes de relief représentées sur la carte et bien d’autres éléments. Avec le développement des applications sur les smartphones, beaucoup de randonneurs se mettent à les utiliser, bien qu’il y ait toujours quelques réticences chez ceux qui ne sont pas très « numériques ».

Je ne peux qu’encourager les gens à s’y former. La connaissance des cartes papier et de leurs contenus reste indispensable pour comprendre le terrain. Mais les outils numériques s’avèrent utiles en terrain difficile, en cas d’erreur de chemin par exemple, car cela peut vous apporter un certain nombre de bonnes sueurs !
La facilité d’accès aux cartes, aux données cadastrales, photos aériennes et aux parcours partagés est incroyable, en un «tour de pouce» même, vous avez tout sous les yeux.  Encore faut-il savoir exploiter ce qu’on a à l’écran.

Dans mes nombreuses randonnées équestres organisées par ci par là, j’ai toujours utilisé les cartes IGN papier comme base de travail. Je peux mieux voir l’ensemble du territoire que je souhaite parcourir. La vue d’ensemble est plus agréable d’une part mais aussi plus pratique.
Les écrans  n’offrent qu’une petite fenêtre de vue, ce qui limite, il faut zoomer, dé-zoomer, déplacer la carte dans la fenêtre, vous perdez du temps. Même sur l’ordinateur…

Une bonne loupe, des cartes IGN, des stylos et une grande table sont le meilleur moyen de se lancer dans la conception d’un parcours. J’utilise les applications dans un deuxième temps pour retracer mon itinéraire «prototype» sous forme numérique, dite «gpx». Lorsque je fais des repérages, cela m’aide, quand un chemin n’est pas à sa place ou a disparu ou est totalement invisible sur le terrain, car l’application me positionne.

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N°10 Voyages à Cheval (Papier)
N°10 Voyages à Cheval (Numérique)

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