Dès lors qu’on sort du cadre de la petite (ou grande) balade dominicale en terrain plus ou moins connu, on est confronté au délicat problème de la préparation de l’itinéraire.
Facteur clé pour assurer son confort et sa sécurité (et celle des autres si on emmène un groupe), cette tache peut s’inspirer de la célèbre phrase d’Emile de Girardin, « gouverner, c’est prévoir ».
Alors pour cela, tout commence comme en TREC (Techniques de Randonnée Équestre de Compétition) par un passage en salle des cartes. Mais nous verrons qu’il ne s’agit que d’une étape. Nous allons donc passer en revue toute cette démarche préparatoire, sans oublier les pièges en la matière et les bonnes stratégies pour éviter de tomber dedans, afin de bien préparer l’itinéraire de votre randonnée équestre.
Pour rappel, la longueur type d’un itinéraire sera d’une trentaine de kilomètres, soit 4 à 6 heures. Elle devra évidemment être modulée en fonction de tous les paramètres, en particulier le relief et le type de terrain.
La préparation sur le papier
L’examen de l’itinéraire passe par la lecture de la carte. Cela vous permet de repérer les tracés les plus à l’écart possible des routes et autres éléments désagréables (les voies ferrées par exemple), évaluer les distances en employant notamment un curvimètre ainsi que les reliefs en analysant le positionnement des courbes de niveau.
Pour tout cela, on utilisera une carte IGN, la plus récente possible. Vous aurez ainsi une vision, très approximative à ce stade, de deux premiers éléments clés du tracé : la longueur et la difficulté liée au dénivelé.
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