Vieillissement : repérer les signes

Un cheval moins vif, moins enclin à partir en randonnée, qui perd du poids, dont le poil blanchit, le dos se creuse… présente tous les signes du vieillissement. Corollaire des attentions croissantes dont ils font l’objet, les chevaux bénéficient en effet d’une longévité qui s’accroît.

Cette longévité nécessite de raisonner en conséquence l’entretien sanitaire et médical de l’équidé pour que ce vieillissement inéluctable ne soit pas synonyme d’atteinte au bien-être. En lien avec une médicalisation croissante, les progrès de la médecine vétérinaire, les soins et attentions dont les équidés font aujourd’hui l’objet, leur longévité ne cesse de s’accroître et les chevaux qui vivent plus de 30 ans sont nombreux. Un cheval vieillissant nécessite une prise en charge adaptée, tant au niveau sanitaire que médical.

Le seuil au-delà duquel on peut considérer son cheval comme âgé est difficile à définir. En général, on considère qu’un cheval est âgé au-delà de 18-20 ans mais il n’est pas rare de voir des chevaux de randonnée encore en activité bien au-delà sans qu’ils en pâtissent physiquement.

Pour repérer le vieillissement chez son cheval et savoir quand prendre les décisions appropriées (changer son alimentation, réduire son activité, voire le mettre à la retraite), il importe de connaître les signes qui l’accompagnent et d’être en mesure de discriminer ceux qui peuvent nuire à son bien-être et nécessiter un changement dans son environnement ou sa gestion.

Tout comme les humains, les chevaux ne sont pas égaux devant le vieillissement et l’âge de la « retraite » se raisonne donc individuellement, en fonction de l’état physique et moral de chaque équidé.

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