Vous êtes en randonnée, en groupe, le nez au vent. Tout va bien. Et puis vous décidez de vous éloigner un peu et là, panique à bord ! Votre cheval commence par appeler désespérément ses congénères, avant de vous prendre la main pour les rejoindre séance tenante, vous transformant en passager clandestin (quand il ne vous a pas déposé au préalable…).
L’origine de ce scénario catastrophe ? La grégarité propre à nos équidés favoris ! Certes normale, mais potentiellement problématique. Alors comment régler cette question ? Pour y répondre, commençons par revenir aux fondamentaux.
Les mécanismes en jeu
Le cheval est fondamentalement grégaire. Il a évolué ainsi et cette organisation sociale lui a permis de survivre, notamment face aux prédateurs.
A cette réalité, il faut apporter deux nuances.
Tout d’abord le degré de grégarité est très variable selon les individus. C’est d’ailleurs un des critères d’évaluation du tempérament des poulains, selon le protocole élaboré par l’INRA et les Haras Nationaux. Le test précis consiste à placer le sujet seul dans une aire d’évolution à l’écart des congénères. On regarde alors s’il a tendance à s’agiter en les appelant désespérément (indiquant un haut degré de grégarité), à s’en moquer éperdument (grégarité basse) ou s’il se situe entre les deux, un peu inquiet puis redescendant vite en pression (grégarité moyenne). Cette observation est utile puisqu’un sujet du premier type posera évidemment plus de problèmes pour certaines « utilisations » comme l’équitation d’extérieur.
[…]
POUR LIRE LA SUITE DE L’ARTICLE, SOIT:
Formule 1 an: 25 euros - Cliquez ici Connectez vous pour lire la suiteAbonnez vous à la formule "numérique",
pour accéder à l'ensemble des articles
Déjà abonné ?
OU
AU NUMÉRO:
N°9 Voyages à Cheval (Papier)
N°9 Voyages à Cheval (Numérique)
LES ABONNEMENTS:
Format Numérique
Format Papier
